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Implants dentaires

Tout savoir sur les implants dentaires à Lyon

Les Implants   Un implant dentaire est une racine artificielle, sorte de vis en titane , que l’on va placer dans l’os alvéolaire pour remplacer une ou plusieurs dents absentes. Le praticien adapte la longueur, le diamètre et la forme au cas clinique grâce à un examen radiologique performant:  radiographie panoramique et  scanner — permettant de visualiser les structures anatomiques voisines et d’éviter une intervention iatrogène . Le matériau utilisé est le titane. La pose d’un implant nécessitait à l’origine un protocole très rigoureux. L’asepsie devait être parfaite pour éviter une infection post-opératoire. Aujourd’hui les techniques ont évolué et une asepsie normale pour un milieu septique comme la bouche est suffisante. Tout d’abord le dentiste doit accéder à l’os, en dégageant la gencive. Pour cela il pratique une incision à l’aide d’un bistouri, puis il décolle la gencive pour bien voir son champ opératoire. Aujourd’hui des scanners 3D reproduisant sur ordinateur l’anatomie précise des maxillaires permettent une chirurgie beaucoup moins invasive dans les cas courants (technique dite ‘flapless’). Pour ce faire le praticien va concevoir ce que l’on appelle des guides d’imagerie implantaires. Le praticien va passer plusieurs forets de diamètre croissant, pour préparer la place dans l’os. Le forage de l’os se fait à vitesse très réduite et sous irrigation, pour éviter tout échauffement de l’os, qui risquerait de provoquer une nécrose. Le forage se poursuit progressivement, jusqu’à un diamètre très légèrement inférieur à celui de l’implant prévu. Un implant mesure entre trois et six millimètres de diamètre, et entre six et dix-huit millimètres de longueur. L’implant doit être stable et pénétrer dans l’os en forçant légèrement. Après la pose de l’implant va avoir lieu la phase d’ostéo-intégration. En effet l’implant, contrairement à la dent, est totalement fixe, c’est-à-dire ankylosé dans l’os. La mise en charge de l’implant est généralement différée pour permettre la phase d’ostéo-intégration (plusieurs semaines à plusieurs mois). Si des forces sont exercées trop précocement sur l’implant, il risque de devenir mobile ; il se formera une liaison fibreuse entre l’implant et l’os, ce qu’on ne souhaite pas. Cependant, avec de nouveaux implants et en respectant certaines conditions, on peut mettre en charge l’implant immédiatement avec une prothèse provisoire.Cette « mise en charge immédiate » doit respecter scrupuleusement le concept de Lizarov c’est-à-dire la stabilisation primaire de l’implant par un fixateur externe qui sera réalisé par le bridge temporaire qui devra etre d’une grande rigidité . Les études de Paolo Malo et son concept « all on four » le démontre depuis plus de 15 ans Par la suite, une couronne sera mise sur cet implant qui se comportera comme une racine artificielle. Le réglage de l’occlusion doit se faire très précisément. En effet, lorsque le patient serre les dents, celles-ci peuvent s’enfoncer de quelques dixièmes de millimètres dans l’os grâce au desmodonte, par contre l’implant reste fixe. Il doit donc être en très légère sous-occlusion, pour que toutes les forces ne reposent pas sur lui lors d’une occlusion serrée. Ceci montre les limites de l’implant dans reconstruction d’une occlusion correcte. Les implants peuvent servir à stabiliser une prothèse complète (dentier) qui ne tient pas bien en bouche. On place 2 à 4 implants avec des boutons pressions ou une barre d’ancrage. Il existe aussi un autre type d’implant, qui n’est pas mis en place de façon définitive pour remplacer une dent manquante, mais qui est fixé de façon temporaire pour servir de moyen d’ancrage à des forces orthodontiques. Dans ce cas l’implant est beaucoup plus petit. Il ressemble plus à un petit clou. Il est mis en place directement, sans dégager la gencive. Il sera retiré une fois le traitement orthodontique terminé. Les implants servent aussi pour la fixation d’orthèses de la face (oreille en silicone, nez …) par système de bouton pression. Contre-indications Les techniques implantaires ne sont pas toujours possibles. Contre-indications générales relatives à la santé du patient : diabète non équilibré ; immuno-dépression ; porteur de valvulopathie ; glomerulonephrite; infarctus du myocarde récent; ostéoporose avec prise de certains traitements par voie intraveineuse de la famille des biphosphonates. Contre-indications locales absolues : irradiation au niveau de la zone concernée (suite à une tumeur). Contre-indications relatives : patient tabagique ; femme enceinte; prise d’anticoagulants; séropositifs. Contre-indications locales relatives : le volume osseux disponible (qu’on peut parfois compenser notamment à l’aide de greffes osseuses). Certaines maladies de la gencive (lichen, leucokératose…) à traiter au préalable et toute infection dentaire à proximité.
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